Compte-rendu

Le Président est enchanté d’ouvrir la quinzième Assemblée générale annuelle en présence de 54 participants sur 133 adhérents.

Il regrette qu’elle soit en concurrence avec des événements comme « La Marche pour le Climat » qui n’étaient pas à l’ordre du jour quand la date de l’AG a été fixée.

Le programme s’est déroulé comme prévu dans les temps impartis.

Les 3 rapports officiels « Activités, Moral, Financier » ont été approuvées à l’unanimité.

Le renouvellement statutaire d’un tiers sortant tous les deux ans du Conseil d’Administration, concernait cette année Sylvie Blottière-Derrien, Capucine Lemaître et Michel Coignard qui se représentent. Patrick Grimault ayant découvert l’association grâce à un travail commun sur les niches à la vierge avec Monsieur Alexandre, adhérent dès les débuts des APR, est candidat pour la première fois.

Personne  n’ayant exigé un vote à bulletins secrets, les 4 candidats sont réélus et élus à mains levés, à l’unanimité.

Le diaporama de 50 minutes sur le PLU et PLUI commenté par les réalisateurs Florence Arlen-Rondot et Pierre-Henri Biger a été très apprécié. Beaucoup de participants  semblent avoir capté des renseignements qui pourront leur être utiles.

Le grand moment de l’après midi a été la projection du film : « Ouverture du signal au poste d’aiguillage central de la Gare de Rennes » en présence de l’actrice principale Sylvie Mellier, chef adjointe du poste ouvert en 1941 et fermé définitivement durant le week-end de la Pentecôte des 19 au 21 mai 2018.

Patrick Arrondeau, ancien de la SNCF, très érudit sur « la vie du rail », en fait une présentation préalable et avec son collègue Robert Bézard, initiateur de l’intérêt des APR pour le patrimoine historique de la Gare de Rennes, répondent aux questions de la salle sur les conditions requises pour la sauvegarde des installations. Madame Sylvie Mellier raconte les nouvelles modalités d’exercice du travail d’aiguillage sur un territoire immense derrière des écrans informatiques sans ne plus jamais voir de trains devant les yeux.

Le temps d’échanges avec la salle aborde différents sujets évoqués dans les moments précédents sur le projet retenu pour le Palais du Commerce République ou les programmes immobiliers incongrus programmé rue Jean Guehenno (voir pétition « Protégeons la qualité de l’espace urbain à Rennes ») ou autour des édifices emblématiques originaux de l’Hotel Dieu, sans oublier la crainte d’une densification effrénée illimitée, partout dans la ville, oubliant les agréments souhaitables du « cadre de vie agréable » particulièrement en ce qui concerne le maintien des grands arbres et de la végétalisation.

L’avenir de la prison Jacques Cartier préoccupe toujours sans que l’on ait d’informations vraiment nouvelles par rapport à l’année dernière.

L’Assemblée Générale se termine par l’attribution du « Prix Galette » à Sophie Biger, propriétaire de « La petite Palestine » de la rue du Thabor pour son initiative de réhabilitation dans les règles de l’art de sa dépendance de ferme en terre, anomalie foncière du cœur de Rennes.

Le verre de l’amitié permet à tous de débriefer sereinement  savourant de doux liquides et friandises approvisionnés, comme à l’habitude, par le Trésorier, intendant attentif au bien être en la circonstance et comme toujours.