Dans les années 2010, on maintenait souvent des bâtiments anciens de manière plus ou moins heureuse à côté de nouveaux programmes immobiliers (voir Folie Guillemot Bd Mal Leclerc-Moulin de Jouy), il est désormais assumé de les récupérer, de s’en servir comme faire valoir en les insérant carrément en tout ou façade seulement dans des nouvelles constructions.
C’est ainsi, rue d’Antrain pour l’auberge lecoq-Gadby, Boulevard Delattre de Tassigny pour une maison art déco, une carrosserie rue Paul Bert et maintenant place Saint Germain (voir photo publicitaire simulation).
Sous prétexte de se justifier de conserver le Patrimoine remarquable, avec l’imagination des architectes, la Ville de Rennes instrumentalise au plus haut point la sauvegarde de bâtiments de grande qualité architecturale ou d’importance historique notoire.
CETTE MODE EST GENANTE ET NOUS MET VRAIMENT DEVANT UN DILEMNE:
- ACCEPTER LA SAUVEGARDE DE PATRIMOINE DANS CES CONDITIONS OU PIRE PAR RECONSTITUTION D’UN SOUVENIR COMME CE SERA LE CAS POUR LE MUR DUBONNET DANS LA STATION DE METRO LIGNE B SAINTE-ANNE ?
- REFUSER CETTE SOLUTION DE FACILITE ET MAINTENIR LA PRESSION D’OPPOSITION JUSQU’AU BOUT AU RISQUE DE DISPARITIONS PATRIMONIALES ENCORE PLUS CONSEQUENTES ? TOUS VOS AVIS SONT LES BIENVENUS .
(Une situation d’insertion particulière est exposée le mercredi 20/1/2021 dans un article d’Ouest-France sur le maintien de la maison d’octroi du pont de l’Alma, seul vestige ancien à proximité immédiate de l’ensemble immobilier Samsic)
En tout cas, c’est une honte ces « constructions »
J’aimerais un contact avec vous.
Je suis élu à Vezin et nous sommes confrontés à la même chose.
Denis Montaut
06 84 24 72 12